1chants,poésies1

D’après les mots de Jean-Christophe

«  Cri »

(Slam)

Toutes les vérités sont bonnes à dire

Même les nôtres, sans rire.

Au cours d’une vie

Rien ne s’oublie.

Notre issue finale, seul l’avenir le dira

Dieu seul sait comment ça s’finira.

Mystère et suspens on négociera,

Une famille au top on fondera.

La vie tient à peu de chose,

Dernière pourrait être cette phrase morose ;

L’embrouille de voir clair sans certitude

Au milieu de cette turpitude.

Dédiée à celles ou ceux qui vivent des vies de chien

Je rapporte la mienne sans rien,

A me faire buter comme les célèbres John Perron,

Martin ou Malcom.

Je n’sais plus

Si c’est moi ou la rue

Qui est en train de parler,

Je n’compte plus voir mes vœux se réaliser,

Mais si j’crève j’aurais du naître

Hors série volume un, connaître

D’épreuves à surmonter, trop de plombs pétés.

Peu importe tant que mes proches seront à mes côtés.

J’vais là où la vie me mène,

Là que mes pieds me traînent,

J’viens de là où les gens disent en…nuyer le système

Et croire en l’argent quand même

Sans voir le respect qu’il dégage ;

Puisent leur force dans l’amour, la peine, la peur ou la rage.

Il fallait que je maîtrise les mots pour m’défendre

Car se sont des munitions à pourfendre,

Oui, les mots sont des munitions,

Fallait que je brûle mes illusions.

Si t’as pas les mots t’es foutu

On n’t’écoute que lorsque tu fais du bruit dans la rue.

J’fume la nuit non stop pour que je décompresse

Tout en m’adonnant à l’obligée paresse,

Avec l’effet « F.F. » ce rap décrié

Parfois accusé

D’attiser la violence

Alors qu’il rompt le silence.

Fallait que je le dise

Fallait que je le vise

Fallait que je bâtisse un but

Fallait que je fasse mon truc.

Y’a pas de magie

Si je parle au passé c’est du futur qu’il s’agit.

Je n’suis pas né dans la soie

Fallait que j’y crois,

Fallait que je défende mon avis,

Mon corps, mon humour, ma famille, mes amis.

Je garde espoir que je sois sincère

Et ne pas dire ce qui pourrait plaire.

Fallait et c’est tant mieux

Que je reste anxieux.

Ne croyez pas que pour moi tout allait bien,

Tapez m’en cinq, pas dans les yeux mais dans les mains

Si vous me recevez bien,

Sinon passez votre chemin.

J’vais là où le vent me mène

Là que mes pieds me traînent.

Je viens de là où les gens disent

Lors de célèbres crises

Emmerder le système. Peu importe

La manière forte

Ou douce, essayez de vivre

Même de survivre.

Conscient que nous y resterons

Nos différences respectons.